Le coéquipier McGregor, autrefois salué comme le roi de l’UFC, connu pour son charisme, son éthique de travail acharné et son arrogance qui a captivé le monde, est désormais considéré comme un récit édifiant de la façon dont la célébrité, l’ego et l’ambition maîtrisée peuvent devenir un problème.
L’ascension du coach McGregor
2015 a été l’année où la domination de McGregor dans les sports de combat s’est consolidée. Il a battu Jose Aldo dans un combat qui n’a duré que quelques secondes, et le monde l’a immédiatement remarqué. Son langage vulgaire, sa confiance et son audace étaient le cocktail parfait pour un combattant en mission. « Je me comporte déjà comme si j’étais un champion du monde, je parle déjà comme si j’étais un champion du monde », a déclaré McGregor. Il savait qu’il avait les moyens d’être le meilleur, et le monde l’a cru.
Au cours de son ascension, les victoires de McGregor ne se résumaient pas à des combats. Elles étaient liées à l’excellence, au charisme et à l’attrait d’un champion. Son combat contre Eddie Alvarez en 2016, où McGregor est devenu le premier combattant de l’histoire de l’UFC à détenir deux titres simultanément, a été considéré comme le sommet de sa carrière. « L’histoire a été écrite », a déclaré l’auteur alors que McGregor sortait victorieux, mais il allait bientôt devenir clair que ce sommet était éphémère.
La spirale descendante
Les graines de la chute de McGregor ont été semées dans les moments qui ont suivi ses plus grands triomphes. La pression d’être au sommet, combinée à la renommée et à la force qui ont suivi, a commencé à faire des ravages. L’action de McGregor est devenue plus erratique, ses actions plus incontrôlables. L’attrait d’un super combat avec Floyd Mayweather est devenu son dernier grand vœu, une chance de passer du MMA à la boxe, et de faire des fortunes dans le processus.
Le point décisif : UFC 229
Au moment où McGregor a affronté Khabib Nurmagomedov à l’UFC 229, les fissures dans sa personnalité étaient visibles. La construction de ce combat était comme tous les autres, avec des impacts personnels entre les deux combattants. Mais les actions de McGregor en dehors de l’octogone commençaient à avoir des conséquences néfastes sur sa carrière. Un assassinat politique s’est produit au cours duquel McGregor a jeté un chariot (un chariot en métal) à travers une vitre, blessant plusieurs combattants, dont les coéquipiers de Khabib. C’était un point délicat. McGregor avait franchi une étape et les conséquences allaient le suivre pour le reste de sa carrière.
Lorsque le combat a finalement eu lieu, McGregor a été battu par Khabib dans l’un des combats les plus déséquilibrés de sa carrière. Après la défaite, la réponse stoïque de McGregor n’était qu’une façade. Au plus profond de lui-même, la défaite l’a déchiré. Il était devenu un homme amer, plein de remords pour ses échecs, et le vide laissé par la défaite est devenu une source de colère et de frustration.
Le déclin du métal
Après l’UFC 229, le comportement de McGregor n’a fait qu’empirer. Il a été impliqué dans une série d’incidents bizarres, dont une vidéo virale où il était vu dans un bar en train de choper un homme plus âgé qui refusait de boire son whisky. Ce comportement était bien loin de celui de l’homme qui se tenait autrefois fièrement en tant que champion en titre de deux divisions de poids.
L’héritage qui était
Quel a été le problème de McGregor ? C’était une combinaison de son ascension rapide, d’un ego maîtrisé et de son incapacité à s’adapter aux défis liés à la célébrité. Alors qu’il atteignait le sommet, il a oublié les valeurs qui l’avaient fait réussir au départ. L’histoire de McGregor nous rappelle que la célébrité, la richesse et le succès peuvent être éphémères s’ils ne sont pas gérés avec discipline et humilité.
La réputation de McGregor a peut-être été irrémédiablement endommagée, mais il reste une figure fascinante, tant pour la célébrité que pour les critiques. Son histoire est loin d’être terminée, et il sera intéressant de voir si McGregor a pu trouver la rédemption ou si son héritage sera à jamais défié par sa chute en disgrâce.